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5MPP #7: Le retour de la russie sur Vénus
Pour cet épisode, on va parler de la mission Venera-D, qui devrait être lancée en 2024, et qui est également la suite du programme Venera.
Et c'est tout l'intérêt de cette mission: en plus du retour de la Russie sur Venus, cette nouvelle mission représente également beaucoup sur le plan scientifique comme symbolique, les technologies actuelles permettant de récolter des données plus précises et également d'augmenter la durée de vie de l'équipement à la surface de Vénus.
Pour en revenir à Venera-D, je tiens seulement préciser que beaucoup d'informations peuvent encore changer, la mission étant en développement depuis 2003 et ayant déjà été modifiée à quelques reprises, toutefois la date de 2024 semble se maintenir.
Néanmoins, le budget de ROSCOSMOS (l'agence spatiale russe ) étant plus qu'instable, il est fort probable que Venera-D ne voit son calendrier être modifié régulièrement.
La mission sera normalement constituée de deux engins distincts: un atterrisseur et un ballon-drone atmosphérique et / ou un orbiteur. L'objectif de cette mission sera d'essayer de comprendre le fonctionnement de Vénus, comme de trouver de (très très peu probable) traces de vie primitive dans son atmosphère.
D'autre part, il n'est pas impossible de voir un partenariat avec des agences comme L'ESA ou la NASA voir le jour à l'avenir.
Ce serait d'ailleurs l'occasion pour des projets comme VAMP, le drone de Northrop Grumman, dessiné pour l'atmosphère de Vénus, on en reparlera, de prendre leur envol, mais ne rêvons pas trop, la base de la mission étant déjà assez intéressante.
Les objectifs du ballon sont principalement de rechercher des traces de vie / de chimie organique, d'étudier l'effet de serre, les vents, les nuages, la structure de l'atmosphère etc. L'atterrisseur, quant à lui, devrait pouvoir vivre, au lieu des quelques heures de ses prédécesseurs, plusieurs jours voir semaines.
Il devrait également embarquer différents instruments, malheureusement je n'en ai pas trouvé la liste, afin d'effectuer des analyses de la surface, étudier les interactions surface / atmosphère, étudier la géologie de la planète et j'en passe.
Quoi qu'il en soit et quel que soit les partenaires et les moyens utilisés, on ne peut que se réjouir du retour de la Russie et du programme Venera, symbole historique de l'exploration spatiale.


Dernière mise à jour le: 01/01/1970 00:00